Monday, 28 July 2014

Fraîcheur Bolivienne

Écrit le 27-08-14 à Potosi 

Nous sommes ravies de vous annoncer que nous sommes bien arrivées à destination après un trajet quelque peu tumultueux et secoué... Il s'avère que les boliviens ont leur propre code de la route: les panneaux "no adelantar" (soit ne pas dépasser en espagnol) pourrait aussi bien être écrit en russe, le Klaxon veut dire "attention je m'apprête à vous doubler, même si je ne vois rien derrière le virage". 

Cinq heures plus tard nous respirons enfin. Le collectivo nous dépose à plusieurs kilomètres du centre ville. Nous enquêtons donc auprès d'un policier le meilleur moyen pour s'y rendre, mais ce dernier nous snob. No se habla con extranjeros. 
Enfin arrivées à l'hôtel, grâce à un taxi, nous comprenons rapidement qu'ici il faut choisir entre l'eau chaude et le chauffage (à moins de payer le triple du prix). Nous nous jettons donc allègrement à la douche et empilons à nouveau les couches avant de glisser sous le tapis qu'est notre couette. Nous partageons un fou rire en réalisant que nos matelas ont gardés la forme de nos nombreux prédécesseurs puis nous nous laissons emporter dans les bras de Morphée.

Dimanche matin: grasse mat bien méritée.

Après quelques tentatives nous réussissons enfin à nous arracher de nos lits, désormais bien chaleureux, avec pour unique motivation les descriptions de petits déjeuners copieux dans le Lonely Planet. Une fois emmitouflées dans nos polaires et nos écharpes, nous découvrons rapidement que bien évidemment le dimanche tout est fermé. Essoufflées à cause de l'altitude nous enchaînons les options proposées dans le guide. Tout est "cerrado" - fermé. Notre périple se termine chez Cherry's, un petit café dans une ruelle piétonne. 
La commande fut laborieuse. Au bout de cinq essais nous arrivons enfin à commander quelque chose qui est en stock. 



Le résultat bien que joli nous semble moins que frais. Cependant il fait l'affaire et nous repartons plus ou moins rassasiées pour une journée de visites. 

Eglises, exploits architecturales et couvents sont parsemés à travers la ville de Potosi et nous tentons d'en voir le plus possible.




La beauté du couvent et du musée de Santa Teresa est captivante mais pas assez pour réussir à nous faire oublier le froid. 


Il fait 10 degrés de moins à l'intérieur du couvent que dehors! Après une heure et demi de visite guidée nous nous échappons discrètement par une arrière porte pour réchauffer nos vieux os au soleil en pensant bien fort aux sœurs carmélites qui y vivaient tout au long de l'année. 
Nous décidons de prendre de l'avance pour le dîner afin ne pas être prises au dépourvu comme ce matin. A 18h nous commençons déjà la tournée des restaurants cités dans notre guide. Au bout du dixième nous tombons enfin sur une enceinte ouverte et nous nous y engouffrons sans plus attendre. 
Nous commençons par une soupe de tomate délicieuse pour vraiment nois réchauffer de l'intérieur. 


Maintenant nous faisons couler le temps avant de rejoindre le frigo qui nous sert de chambre. 

Bonjour !

J-2 avant le départ ! Le stresse est à son  comble ! Mais la joie de partir l’emporte ! Je pars de Bruxelles à 9h30 lundi, et le trajet va être très long, avec des escales à Londres, Miami et enfin La Paz, afin de rejoindre Cécile et Capucine à Sucre le 29. J’ai de longues heures d’attente à Miami, j’hésite fortement à sortir de l’aéroport pour aller voir la ville, je vous dirai dans mon prochain post ! Voilà 1 an que je n’ai pas vu Capucine, et plus pour Cécile, je suis content de les revoir bien vite ! 
J’ai acheté un tout nouveau sac à dos, des tonnes de t-shirt primark et des vêtements sans importance, je préfère ramener des souvenirs que des vêtements ! Du coté des réservations et hôtels, tout est en ordre. J’ai par ailleurs organisé un tour en 4x4 sur Salar de Uyuni, j’ai hâte ! 
Par contre, j’ai également un peu peur de la fin de mon séjour, comme je fais un trek à Machu Picchu pendant 4 jours durant lesquels il faudra évidement que je porte mon sac, ce qui ne risque pas d’être une mince affaire à la fin du séjour ! 
Voila, au bilan, mon sac et mes affaires sont bien achetées, mais rien n’est encore fin prêt ! L’excitation, par contre, elle, est bien présente ! 
A bientôt les amis !

François 

Saturday, 26 July 2014

From Flora to Francois or from Argentina to Bolivia

Written on 26-07-14 between Villazon and Potosi

After a lovely three weeks, it was sadly time for Flora to pack her things and go back home. She did so with grace: "Allez les filles- NINJA!" 


As for us, we're now on our way to meet Francois in Bolivia! 
We started our day by going to a lavaveria and were delighted by the smell of clean clothes (in case you haven't noticed from our photos there is a lot of redundancy in our outfits). 
We've heard from other travellers that food is not Bolivia's forte so we stocked up on our Argentinian favourites at the supermarket. We also wanted to get our fill of vitamins as it may be risky to indulge in raw fruit and veg once over the border so for lunch we had huge bowls of salad and a fresh orange juice before boarding a bus to La Quaica. 


We arrived late in the evening and although we were still in Argentina it felt worlds away from what we had left. There were no longer houses but huts built out of sandstone with aluminium roofs. The Aztec and inca printed materials were no longer only aimed at tourists but featured in every individual's clothing, bags and packages. Marie-Antoinette style skirts are layered over tights and lama printed leg warmers giving them a slightly less Versailles-chic feel. 
Once arrived at the hotel, we got quite excited when we spotted the electric heater in our room, it's only the second time we've had heating during the trip. 


However our enthusiasm was considerably dampened this morning when the hot water tap remained non responsive. When we asked at reception we were greeted with a curt response insinuating that it was obvious that the water had frozen overnight and that if we knew anything about the world we wouldn't even be asking. No shower for us then! At least our clean clothes might have masked the smell. 
To get to Bolivia we merely had to walk over a 10m bridge and without pretence or ceremony we set foot on Bolivian soil. Street art decorates the town making it even more alive and welcoming. 





Heavily laden with our bags, emergency food and layers we walked through the bustling streets of Villazon. Not a cafe in sight, street stalls and vendors clustered the pavements, offers of traditional food and "Adidas" and "Hollister" clothing were pressed upon us. 
We made it to the bus station and bought tickets to our next stop, Potosi. The departure was at 8 in the evening so we had a lot of time to spare in the small border town. After settling down in the sun we started reading our Bolivia guide. We both got slightly alarmed when reading all the warnings about drunk drivers, inexistent buses, cracked windows, worn-out tyres and dangerous night driving. We attempted to seek reassurance with two other backpackers sitting near us. They shrugged off our worries so we decided to take matters into our own hands and forget about our B$40 bus tickets (less than 4£). We started bartering with drivers of colectivos (big taxis that locals share). After much back and forth, whispering between them, and doubtful looks between ourselves, we were finally hustled (quite literally since the driver was stealing us from the van of his angry competitor who promised revenge) into a car to our destination. 
We regularly stopped for hitchhikers who could fill what we saw as the single free space in the car. Our driver was quite abrupt with his conditions and drove off without responding when the person did not meet his criteria. He ended up picking up not one but three extra passengers! A tight squeeze but a true local experience. As for us, he stopped the car once out of town and asked us to "hand over the money"; we can't help but ponder about whether he could have just left us there on the side of the road. And now we're sitting tight (no seatbelts obviously), next to four locals with Latino classics on repeat booming out of the radio. Hopefully we'll make it to destination! 

Capucine and Cécile 

Adios Salta, Bonjour Paris

Ecrit le 26-07-14 à Paris 

J’écris ce post de l’avion qui me ramène à Paris. Ma journée a commencé à Salta où il a fallu dire au revoir aux girls et leur faire promettre de donner des news de Bolivie ! Arrivée très tôt à l’aéroport, on me fait monter dans un avion 2h plus tôt que celui que je devais prendre au depart. Une fois à Buenos Aires, je prends la navette pour rejoindre l’autre aéroport et retraverser une dernière fois la ville. Un brin nostalgique – le temps s’est écoulé si rapidement, j’arrive à l’aéroport Ezeiza, m’enfile un dernier alfajores (petit sablé à base de dulce de leche qui est la spécialité argentine) et me voilà en salle d’embarquement. Mon stress principal, que les feuilles de coca que je ramène au pays soient interceptées, est vite dissipé. Installée dans l’avion, j’entends une hôtesse dire qu’une star nationale argentine est dans l’avion… Trop timide pour demander qui elle peut être, le mystère restera entier...mais je n’ai pas pu m’empêcher de repérer parmi les passagers au moins une quinzaine de profils potentiels !
Bilan du séjour: un voyage vraiment révélateur, surtout sur le continent sud-américain; des copines en or; des fours rires à la pelle et des milliers de kilometres. Tout ça m’a  donné envie d’y retourner…quand mon espagnol se résumera à plus que 5 mots de vocabulaire ! Une citation pour conclure - à défaut d’être en francais, je trouve qu'elle résume bien le spirit du voyage: “the real voyage of discovery consists not in seeking new landscapes but in having new eyes”, M. Proust.

Une seule envie maintenant, que le blog vive autant que l’on explorera le continent!

Latin America, it’s not the end of the affair.

Flora



Friday, 25 July 2014

Living la vida Gaucho

We crept out in the early morning to the pick up truck waiting for us. Before setting off we picked up the fourth person of our tour, a chatty abuelita called Melia, and started to make our way to Calchaquies Valley. 
Our convoy rapidly whisked us into the Argentine countryside and we found ourselves surrounded by amazing coloured rocks and mountains. 



The arid scenery provides an ideal habitat for cacti which are scattered all over the mountains. We learnt that a cactus can only grow if the grain finds its way under a "nursery plant" which shields it during its first five years of growth! 
We made rapid progress, only halting for picture stops in order to capture the incredible views. 



The whole experience was breathtaking: the winding roads brought us up in altitude actually making us feel the lack of oxygen. 


Our highest stop was at the Piedra del Molino at 3457m (quite windy). 



We stopped midway for lunch in the small and beautiful village of Cachi and made it early to the ranch, our home for the night. The huge house was lost in the midst of stunning nature providing us with a true rural experience. 



Cécile and Capucine attempted to convince Flora to go for a horseback ride. She accepted to go and see the horses but then she whisked Capucine up into her frenzy and they decided they would rather stick to stroking donkey foals. So instead we all settled on going for a long country walk. 
Once back at the ranch, we started feeling peckish and weren't quite sure how or where we were going to eat. While waiting for a solution to magically appear, we felt we needed some intellectual activity so we all sat on the front porch to read in the setting sun. 



Berta, our host, came to the rescue and offered to cook us dinner. We gratefully and gleefully accepted and were even happier when steaming dishes of various Argentinian delicacies were set in front of us. However, once dessert arrived we were slightly less enthusiastic... 


This substance resembles marmalade but is served with nuts not bread.  Capucine and Cécile went local and ate it all (Capucine even claimed to appreciate it) but Flora only swirled it around her plate unconvincingly. 
It seems that radiators don't exist here in northern Argentina and when bed time arrived we piled on the layers:  3 bed covers, leggings, sweatpants, two pairs of socks, tshirts, fleeces and it was still our coldest night yet!


This morning we woke up feeling equally frozen but the smell of warm toast helped us to make it out of bed and to the breakfast table (however we did skip the shower after realising that it would only spurt water that was even colder than our toes). We felt like naughty children when the marmalade was served again! But we liked it much better with toast and we soon set off for more amazing scenery. 


Half along the track we had to play wonderwomen when we came across this car.... 


Okay fine - we stood and giggled. But Mario our driver and guide, actually saved them and pulled them out. Check out this action shot: 


We stopped for lunch in Cafayate - the largest town in the Calchaquies Valley. Mario recommended a restaurant where we indulged in three ginormous steaks, purée de papas, papas fritas (and don't fret mothers, we also had a salad to compensate for all the chocolate and ice creams we've had on this trip). Full and content we decided to share the leftovers of our feast with these cuties who had been staring at us and dribbling on Cecile's bag during the entire meal. And as if a shared litre of beer wasn't enough Flora and Capucine decided to go for some coca leaves (locals use it for its capacity to cure altitude sickness). Much to our disappointment no pink elephants on parade made their appearance; the girls got giggly but there's absolutely no guarantee it had anything to do with either substance or even the altitude. Flora rapidly declared she felt like she had toilet paper in her mouth and accepted defeat. She elegantly spat out the lump of wet leaves. Capucine, set out to succeed, stuck out the whole recommended two hours, again claiming to enjoy the experience (practically a local that one!). 

Tonight is Flora's last night so we've had a girly evening in chatting and giggling away anything we may have forgotten to mention in these weeks as a team! 





From Salta to Córdoba

Écrit le 23-07-14 près de Cafayate

On se réveille après une grasse mat accidentelle à cause de 2 coureuses qui, faute de motivation, sont restées en position horizontale (Cécile & Flora). En attendant, la nuit de Capucine ne fut pas aussi douce à cause de son voisin de lit du dessous, un gros nounours australien barbu qui prit l'inititative au petit déjeuner de se fondre en excuses à cause de ses ronflements. Une leçon dont d'autres voisins de chambre pourraient profiter. 
On part pour le centre de Córdoba où l'on visite les nombreux bâtiments et églises jésuites. Notamment, la maison du gouverneur de la province dans laquelle on tombe sous le charme de notre guide argentin, sosie de Maradona avec des dents en or et aux expressions faciales loufoques. On déjeune d'un buffet traditionnel argentin et on prend le bus pour Salta.

L'arrivée a Salta le lendemain a été sportive puisqu'on découvre que toute la province de Buenos Aires est en vacances. Résultat, tous les hôtels, les voitures à louer et les excursions proposées sont archi complets. Il en faudrait plus pour nous décourager, et Capucine et Cecile abandonnent Flora avec tous les sacs et se mettent en recherche. Elles réservent finalement une excursion de 2 jours pour le lendemain mais nous sommes toujours sans hôtel, on ne crie donc pas encore victoire. Cécile, la vaillante, repart seule mais encore pleine de courage trouver un hôtel tandis que Flora et Capucine se ressourcent auprès d'une tortilla. Mission accomplie 25 hôtels plus tard: nous avons un logement. Mais quel logement! Entre la salle de bain qui ne ferme pas, le manque de papier toilette et une cuisine qui aurait bien besoin d'un grand coup de serpillère éponge et détergent, c'est donc dans un petit hâvre de paix que nous emménageons. A peines arrivées déjà réparties, on part decouvrir cette ville sans attendre. 
Une glace en passant, bien évidemment...


L'avantage en 3 semaines de vacances c'est qu'on a le temps de couvrir tous les sujets de conversation : soucoupes volantes, les robes de nos futures demoiselles d'honneur, nos traumatismes d'enfance, la recette du tian, nos collocs farfelus, on encore quelques contrepèteries.

On branche nos cerveaux pour la premiere visite, celle du musée archéologique de haute montagne. Le musée est réputé pour les 3 enfants incas qu'il abrite, retrouvés glacés à 6000 m d'altitute, sacrifiés lors de rituels religieux. Une visite vraiment intéressante, quoique un peu traumatisante pour notre fragile capucine qui en a fait des cauchemars. On continue notre balade en déambulant dans la ville. Puis on se dirige vers le téléférique juste à temps pour le coucher de soleil. 





La vue est époustouflante et nous donne une autre perspective de la ville. 



L'altitude nous fait bien des effets puisque on commence à fantasmer sur notre bon vieux pot de Nutella (surprenant n'est-ce pas?). Déterminées à en faire notre dîner, on se dirige vers le supermarché. O désespoir grand désespoir! Malgré des rayons entiers de dulce de lèche (dont ne nous pouvons plus), le nutella est introuvable. 
Notre déception fut compensée par nos autres trouvaille toutes aussi saines. Au menu: fruits, riz, blé, calcium... De quoi faire un bon dîner équilibré.



Bien rassasiées, on se couche tot car le réveil de demain sera matinal.

Capucine, Flora et Cécile 

Monday, 21 July 2014

Che

Written on 20-07-14 at Cordoba

After an abrupt arrival at 6am we wandered around helplessly trying to find our hostel, thanks to the help - or despite the wrong indications - of multiple locals and policemen we finally made it just in time for pancakes made by the owner! We couldn't have wished for a better breakfast and launched ourselves upon them, only feeling a slight twinge of guilt that we might be having more than our fair share. When our mouths weren't full we managed to bond with two Americans, one of which ended up spending the day with us! 

We set out to discover the student town. We rapidly fell under the charm of the small streets and Jesuit buildings.



Capucine even found a church in her name! 


One steeple is missing in order to represent human imperfection. After a cultural stop at the museo provincial de las bellas artes,


we realised most of our Cordoban adventures would have to be postponed to tomorrow because it's Sunday. So we took a local bus (no one had any body parts left behind this time!) to Altagracia, Che's childhood home, also famous for its beautiful Jesuit estancia. 
We went to the museum, which displayed photos and memorabilia of his life. We may have all gotten a bit carried away with the Che loving, even our American friend joined in! 





Time flies when your having fun so we soon had to rush off to the estancia which was due to close! It was well worth it, the light of the sunset gave the roman architecture a dreamy quality that left us a sweet after taste for our ride back to town. 






Capucine et Cécile